OLYMPIE
Dès l'ouverture nous sommes sur le site, qui est très étendu. Il n'y a pas grand monde.
Il n'y a plus grand-chose debout. Il reste une bonne partie de l'atelier de Phidias, le stade est immense, mais pas aussi sophistiqué que celui de Delphes : ici point de gradins pour accueillir les spectateurs mais un plan incliné herbeux qui entoure l'enceinte. Quand même, ses dimensions (192m) donnent le vertige.

Le temple de Zeus : formidable. Jeté bas par un tremblement de terre, ses colonnes gigantesques gisent à terre, comme découpées en tranches par une main divine.
Les allées du site ont été rafraîchies par de l'eau et sont embellies par de nombreuses plantations florales et des arbustes.

Vers 10h30, le choc : des milliers de visiteurs se pressent, c'est l'invasion des groupes. Sur le parking, des dizaines de bus et de taxis, nous avons tout juste la place pour nous faufiler et nous sauver.

Andritsena
Les rues sont étroites, comme nous en avons l'habitude à présent. Les boutiques ressemblent à ce que nous avions chez nous autrefois : basses et sombres, quelques rayons supportant un bric-à-brac hétéroclite.

Bassae : Temple d'Apollon
Bâché depuis une vingtaine d'années pour le préserver des outrages du temps et de la nature. Les tremblements de terre n'ont pas eu raison de lui, il est entouré d'un dispositif parasismique. Ses colonnes dévient de la verticale, elles sont ceinturées en haut pour les consolider. C'est un des temples grecs les mieux conservés, il possède encore ses murs intérieurs. Comme il occupe tout le volume disponible sous la bâche et qu'il trône sur un socle de pierres, il a l'air massif et imposant. C'est une chouette visite, un peu à l'écart des routes fréquentées.
A ne pas manquer.

Le temple d'Apollon

Les routes : ayant décidé de redescendre vers l'ouest et la mer, nous empruntons le chemin le plus court (et de loin), pour ne pas refaire le même trajet que le matin. Depuis quelques jours nous utilisons la carte au 1/250000 de Road Edition, plus précise et commode que la Michelin. environs de Figalia On repère la bonne route et on y va. C'est étroit, mais bon, rien que de plus normal. Ça se rétrécit encore et finalement le macadam disparaît... au profit d'un chemin de montagne. C'était indiqué sur la carte, eh oui : unsurfaced road of good quality. Le chemin est à demi défoncé, les montées sont rudes et les descentes tout autant mais bon, on progresse en première, cahin-caha. Nous traversons un village, Figalia, sans une trace de bitume ! On y aperçoit 2 voitures et un âne "piloté" par un papy qui nous fait bonjour de la main. Notre prochain fourgon sera un 4X4 ! Au bout de quelques km, nous débouchons au bas d'une descente sur un pont et le macadam refait son apparition. My God, nous sommes sauvés ! Sur le pont, plusieurs voitures font demi-tour pour éviter de s'engager sur le chemin d'où nous sortons. La route cache encore de nombreux méandres et les panneaux indicateurs brillent par leur absence, mais nous finissons par gagner le bord de mer.